« Celui qui parle au nom de l'alliance, parle au nom de beaucoup d'autres.
Celui qui parle au nom de l'alliance, le fait nécessairement en sachant que tout être doué de sensibilité possède le droit inaliénable de vivre libre de faire ce à quoi il aspire, de s'élever contre les abus et injustices sans avoir à craindre de représailles. D'épouser la religion et les croyances que sa conscience lui dicte. Mais aussi, celui de respecter le droit d'autrui de professer une autre foie, ou d'être athé.
Lorsque j’ai été nommé sénéchal, j’ai du apprendre à parler plusieurs langues. Certains mots ont été plus difficiles que d’autres à utiliser. L’un de ceux dont j’ai toujours eu le plus de mal à employer c’est adieu.
Nous n'avons pas d'équivalent de ce mot là en centauri. En nous séparant de ce que nous aimons, nous envisageons toujours de nous revoir en d'autres lieux, en d'autres temps, en d'autres vies...
Et pourtant, combien nous ont quittés déjà…
A chacun d’entre eux, j’aimerais dire : vous serrez toujours prés de moi et je ne dirais pas le mot adieu.
A l’ère où des empires tout entier disparaissent, nous nous devons de nous réunir.
Nous voici donc dans une période de transition où certains nous rejoignent, d'autres nous quittent et certains nous ont trahis.
Nos symboles de paix et de démocratie sont toujours là, immuables.
Notre détermination reste inchangée et il est temps de nous réorganiser afin de donner un sens nouveau à notre histoire !
J’entends là vos craintes et je les comprends, mais je voudrais rassurer chacun d’entre vous en citant ces quelques mots d’un grand philosophe centauri…
« Il est dit qu’à chaque époque se produit un évènement unique qui a tout jamais change le monde autour de nous.
Il est dit que le futur né toujours du malheur
L’histoire des guerres est l’histoire du malheur.
Si l’on est sage, ce qui est né de ce malheur à des chancres de devenir promesse d’un monde meilleur. Parce que nous savons que nous devons éviter de reproduire les mêmes erreurs que par le passé.
Mais dans le malheur de cette guerre le futur est apparu. Un futur qui porterait un jour un nom murmuré dans une multitude de monde. Celui du dernier refuge pour une vie idéale dans le bonheur, la justice et la paix. »
J'en appelle à chacun d'entre vous, centaurii et membres de l’ordre Obscurantis.
Rassemblons-nous sous une même bannière, et construisons ensemble ce refuge de paix et de prospérité pour nos peuples.
Faisons en sorte que règne la justice et nos valeurs démocratiques à travers le monde.
Que d’une seule voix, nous portions un message d’espoir pour tout les peuples d’Ikariam.